Black and White Itinerary


Au début, il n'y avait rien, juste quelques pages, ailleurs, quelques mots que je laissais de ci, par là... Et puis, le filet d'eau s'est ébruité et un jour, au hasard de mes ballades, je suis tombé sur son site... Quelques photos, pas grand chose mais déjà ce noir et blanc qui dépeint si fort les couleurs de l'âme des sujets, ces visages dans lesquels le "voyeur" que j'étais ne voyait que la souffrance. Cadrages précis, un peu décalés, parfois, transcrivant avec une énorme bombe de sensibilité un peuple riche de sa pauvreté mais un peuple qui, je le crois, gagne à être connu... Et puis, je suis souvent venu voir et j'ai suivi l'évolution de son art dans la continuité de son émotivité affective pour ce pays que, de toute évidence, elle porte en elle... Le Danube, le peuple Rom, les gitans et leur foi inébranlable, ses images de personnages d'un autre genre, la défense de la liberté de choix, Cernica, Cluj, la Roumanie... Alors, toi qui passes par ici, je t'invite à passer aussi, et surtout, par là... Et à défaut d'aimer le pays, nous pourrons, mieux faire connaissance avec les gens qui l'ont fait, le font et le feront... Mais je crois que nous l'aimerons ce pays.

Disparitions Bizarres


Ça craint quand même un brin, les religions, quand on voit toutes ses disparitions (et apparitions) bizarres, non? Bourrasques, ouragans, pluie d'étoiles, j'ai hâte que les budgets soient enfin débloqués, qu'on en finisse avec le monde. Je suis tannée de rester sur la mienne. C'est angoissant, à la fin, vous trouvez-pas? Vision psychanalytique des sous-terrains. Des grottes, des tunnels (pas les carpiens et pas ceux qui ont des paralumes). Et puis, tous ces signes venus d'en haut et descendus jusque dans la terre sous-terraine comme ce tremblement de terre aux méchants États-Unis, aujourd'hui, sans compter toutes ces catastrophes à cause de femmes qui ne se voilent pas correctement ou montrent un peu trop leurs mamelles. J'avoue candidement que je ne sais plus trop où regarder. Regarder au sol, je me casse la gueule en deux temps trois cloche-pieds. Regarder en haut avec tout ce qui s'y promène, qui va et qui vient? Je ne pense pas, non! Des plans pour me faire attraper par une maudite aurore céréale! Que je vous rassure sur le sort de ces grandes vedettes dont je tairai le nom pour ne pas m'attirer des foudres: elles ne sont pas mortes, bien sûr. Elles étant des ils. Marylin? Il y en a qui grimpent au paradis avec leur mule, d'autres avec leur tête de... 

Mieux vaut ne pas prendre de chance au sujet des 36 vierges (la véritable signification de Marie, la pauvre, privée tous ces siècles de sexualité), s'est dit avec raison Kadhafi, qui a préféré avoir sa meute avant d'y monter. Printemps arabe... Hiver tribal, islamisation et ici, en double, avec nos petits poissons et tout le frétillement. Tandis qu'il me faudra reprendre mon souffle afin de revenir sur la question nationale ici, encore bouleversée par les changements potentiels après le départ de Jack Layton, le monde continue à bouger et j'ai bien peur que nous projetions nos valeurs sans d'ailleurs, bien souvent, voir leurs similitudes à bien des égards, sur ce que nous croyons qui va se passer, dans ses populations à plus de 95 % musulmanes (islam) et quasiment à 100 % religieuses. Les États-Unis dégèlent les sommes bloquées en provenance de la Libye, pour les remettre en argent comptant à la résistance, ce pêle-mêle de toutes sortes de trucs avec toutes sortes d'autres choses. Que faire d'autre afin de montrer un attitude de non-ingérence passé le soutien à la résistance? Après avoir fourni des armes... La politique, que ces jeux dans la tête des gens desservent si bien, c'est décourageant, des fois. Je pense que je me ferai prêtresse vaudou un de ses quatre. Inspiration: http://www.news-bite.com

Criants Écrits...


Il n'écrit que parce que le temps passe et lui presse le pas. Alors, sa pulsation s'accélère, il ferme les yeux grands ouverts et laisse la fulgurance éructer, pour lui, ses mots sur la page blanche qui lui ouvre grandes les portes de son hospitalité... Il n'écrit que parce que les embruns ont laissé leurs traces de sel dans son subconscient. Alors, les nuages de brouillard nocturne s'ouvrent pour laisser place à une route parsemée de panneaux "Liberté". Il ne chante que parce qu'il est prisonnier de sa propre liberté. Alors, quand les chaînes se rompent, il reste captif des airs enchanteurs du libre choix et il improvise. Il n'écrit que parce que les mots ne disent pas mais lui parlent. Alors, ses silences se libèrent pour dire ce qu'ils croient entendre dans le souffle fugace de paroles envolées... C'est ainsi qu'il n'écrit pas, il crie ce que les cris ne peuvent pas dire... Il "trans crie"... Il en est ainsi des cris comme des écrits: c'est dans le silence qu'ils résonnent le mieux.